REGLEMENT INTERIEUR MAJ mars 2018
Titre I – DISPOSITIONS GENERALES Article 2 - Champ d’application. Titre II -
SECURITE DU TRAVAIL Article 3 - Prévention des accidents. Article 4 - Survenance d’un accident. Article 5 - Situations dangereuses. Article 6 - Boissons, repas sur les lieux de travail. Titre IV -
Discipline générale Article 7 - Horaire de travail. Article 9 - Exécution du travail. Article 11 - Panneaux d’affichage. Article 12 - Obligations de réserve et de discrétion
professionnelles. Article 13 - Usage des biens, des matériels et des locaux. Article 14 - Usage du téléphone. Article 15- Utilisation de la messagerie d’entreprise et de
l’Internet. Article 16 – Harcèlement moral Article 17 –. Harcèlement sexuel. Article 18 - Interdiction de fumer. TITRE V -
SANCTIONS DISCIPLINAIRES Article 19 - Nature et échelle des sanctions. TITRE VI -
GARANTIES DE PROCEDURE Article 20 - Procédure préalable. Article 21 - Convocation écrite à un entretien préalable. Article 23 - Notification de la sanction. Article 24 - Prescription des sanctions. TITRE VII -
DISPOSITIONS FINALES Situations nécessitant une vigilance particulière Comment signaler une irrégularité ou un manquement ? Application du Code de conduite Article 1 - Objet.
Le présent règlement est pris en application des
articles L. 1311-1 et suivants du Code du travail. Conformément aux dispositions législatives, celui-ci
fixe : -
les règles relatives à l’hygiène et à la sécurité dans
l’entreprise. -
les règles générales et permanentes relatives à la
discipline applicable dans l’entreprise. -
les procédures, les sanctions disciplinaires ainsi que
les dispositions relatives aux droits de la défense des salariés. Il est complété, le cas échéant, par des notes de
service portant prescriptions générales et permanentes dans les matières
ci-dessus énumérées. Article 2 - Champ d’application.
Le présent règlement s’applique à l’ensemble des
salariés, sans restriction ni réserve. Les personnes mises à disposition par une société de
travail temporaire ou effectuant un stage dans l’entreprise doivent s’y
conformer en ce qui concerne les dispositions relatives à l’hygiène et à la
sécurité. Il concerne l’ensemble des locaux de l’entreprise :
lieux de travail, lieux de restauration, parking, etc... Les dispositions visant à l’observation des
prescriptions légales et réglementaires relatives à la sécurité du personnel
et à la prévention des accidents figurent dans le présent article et dans les
consignes de sécurité qui sont prises par voie de notes de service affichées
dans les différents locaux de l’entreprise. Article 3 - Prévention des accidents.
Les salariés ont l’obligation de respecter toutes les
consignes qui leur sont données par le personnel d’encadrement pour
l’exécution de leur travail et notamment les instructions relatives à la
sécurité. Il appartient au personnel d’encadrement de s’assurer
du respect, par les salariés placés sous sa responsabilité, des consignes et
instructions qui leur sont données, afin d’assurer la sécurité sur le lieu de
travail. La prévention des risques d’accidents impose
l’obligation pour chaque membre du personnel de conserver en bon état de
marche les machines, les outils, les véhicules ... et en général tout le
matériel qui lui sera confié en vue de l’exécution de son travail et de
veiller à son entretien. Tout salarié ayant constaté une défaillance ou une
anomalie dans les installations ou le fonctionnement de machines ou de
véhicules dont il a la charge doit en informer immédiatement son supérieur
hiérarchique. Concernant les consignes générales pour le cas
d’incendie : tout membre du personnel est tenu d’en prendre connaissance et
de s’y conformer en cas de nécessité. Article 4 - Survenance d’un accident.
Tout accident, même bénin, survenu au cours du trajet
domicile / travail (accident de trajet) ou pendant le travail proprement dit,
doit, dans les meilleurs délais (cf. conventions collectives), être porté à
la connaissance du supérieur hiérarchique (ou de la Direction des Ressources
Humaines). Article 5 - Situations dangereuses.
Tout salarié se trouvant dans une situation de travail
dont il a un motif raisonnable de penser qu’elle présente un danger grave et
imminent pour sa vie ou sa santé, doit en aviser l’employeur ou son
représentant et doit se retirer de cette situation. Tout salarié ayant constaté une défaillance ou une
anomalie dans les installations ou le fonctionnement, de machines ou
véhicules dont il a la charge doit en informer immédiatement son supérieur
hiérarchique. Article 6 - Boissons, repas sur les lieux de travail.
Il est interdit d’introduire, de distribuer ou de
consommer dans les locaux de travail, des boissons alcoolisées autres que le
vin, la bière, le cidre, le poiré et l’hydromel non additionnés d’alcool. Des
dérogations pourront être accordées dans des circonstances exceptionnelles
après autorisation de la hiérarchie (exemple : « pot » de fin d’année, départ
d’un salarié...). Il est interdit de prendre ses repas sur les lieux de
travail à l’exception du personnel posté. Il est interdit de pénétrer ou de demeurer dans
l’entreprise en état d’ébriété. Article 7 - Horaire de travail.
Les salariés doivent se conformer aux horaires de
travail fixés par la Direction. Les salariés doivent respecter l’horaire de travail
affiché dans les différents locaux de l’entreprise. Tout retard doit être justifié auprès de son supérieur
hiérarchique. A l’exception des représentants du personnel dans
l’exercice de leurs fonctions et sous réserve des dispositions relatives au
droit de retrait d’une situation dangereuse prévues à l’article L. 4131-1 et
suivants du Code du travail, aucun salarié ne peut, pendant l’horaire de
travail, ni quitter son poste de travail sans motif valable, ni quitter
l’entreprise sans autorisation. Article 8 - Visite médicale.
Le personnel est tenu de se soumettre aux examens
médicaux légalement obligatoires, prévus aux articles R. 4624-10, R 4624-16,
R. 4624-21 et suivants du Code du travail (visite d’embauche, visite
périodique, visite de reprise du travail). Dans le cadre d’une surveillance médicale particulière
ou d’examens complémentaires liés à des tâches spécifiques, se reporter aux
articles R. 4624-19 du Code du travail. Article 9 - Exécution du travail.
Dans l’exécution des tâches qui leur sont confiées, les
salariés doivent se conformer aux directives qui leur sont données par leurs
supérieurs hiérarchiques. Article 10 - Absences.
Toute absence pour maladie ou accident doit être
signalée dès que possible et justifiée dans les 48 heures par l’envoi d’un
certificat médical. Toute absence ayant une autre cause doit, quelle qu’en
soit la durée, faire l’objet d’une demande auprès du responsable hiérarchique
au plus tard la veille et doit être justifiée. Si pour un cas de force
majeure, une telle demande n’a pu être présentée, l’absence doit être
justifiée dans les 48 heures. A défaut, l’absence injustifiée pourra faire l’objet
d’une sanction prévue par le présent règlement. Article 11 - Panneaux d’affichage.
Il est interdit de détruire, de lacérer ou d’altérer de
quelque manière que ce soit, les affiches et notes de service régulièrement
apposées sur les panneaux d’affichage. Article 12 - Obligations de réserve et de discrétion
professionnelles.
Le personnel employé par l’entreprise ou y travaillant
à quelque titre que ce soit est tenu de : - faire preuve du plus grand respect d’autrui, sauf à
s’exposer à des sanctions. - garder une discrétion absolue sur toutes les
opérations industrielles, commerciales, financières, techniques ou autres,
dont il aura eu connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de ses fonctions
et sur tout ce qui a trait aux secrets et procédés concernant l’activité de
l’entreprise et de ses clients. Article 13 - Usage des biens, des matériels et des locaux.
Les salariés sont tenus de conserver en bon état tout
ce qui leur est confié (matériels, machines, outillage, véhicules, ouvrages,
document, etc...) par l’entreprise pour
l’accomplissement de leur travail, sans pouvoir en faire un autre usage, à
des fins personnelles en particulier et sans pouvoir les emporter hors de
l’entreprise, sauf autorisation ou nécessité de service. A la cessation de l’activité lors du départ de
l’entreprise tous les biens, matériels et documents mis à disposition des
salariés devront être restitués. En cas de disparitions renouvelées et rapprochées de
matériels, marchandises ou objets appartenant à l’entreprise, la Direction se
réserve la possibilité de demander au personnel de se soumettre à toute
mesure de vérification des objets transportés, à l’exclusion de toute fouille
corporelle. Les salariés concernés peuvent demander l’assistance
d’un représentant du personnel et pourront en tout état de cause refuser une
telle vérification. Article 14 - Usage du téléphone.
Le téléphone est un outil de travail mis à la
disposition des utilisateurs pour les besoins professionnels de leur
fonction. Il ne doit donner lieu à aucune utilisation abusive. Article 15- Utilisation de la messagerie
d’entreprise et de l’Internet.
La messagerie d’entreprise est un outil de travail mis
à disposition des utilisateurs pour les besoins professionnels de leur
fonction. Elle ne doit donner lieu à aucune utilisation abusive
(transmissions d’informations à caractère non professionnel, petites annonces
etc.). L’entreprise se réserve un droit de regard sur le
nombre, le volume et les destinataires des messages électroniques qui
circulent. L’Internet est un outil de travail mis à disposition
des utilisateurs pour les besoins professionnels de leur fonction. Il ne doit
donner lieu à aucune utilisation abusive. Conformément à la politique micro-informatique,
l’entreprise se réserve un droit de regard sur l’usage qui peut être fait de
l’Internet, par l’enregistrement des adresses Internet utilisées, les temps
de connexion à ces adresses et les volumes de donnés qui circulent. Article 16 – Harcèlement moral
Aucun salarié ne doit subir les agissements répétés de
harcèlement moral qui ont pour objet ou pour effet une dégradation de ses
conditions de travail susceptible de porter atteinte à ses droits et à sa
dignité, d'altérer sa santé physique ou mentale ou de compromettre son avenir
professionnel (Article L1152-1 du code du travail). Aucun salarié , aucune personne en formation ou en
stage ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire,
directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération, de formation, de
reclassement, d'affectation, de qualification, de classification, de
promotion professionnelle, de mutation ou de renouvellement de contrat pour
avoir subi ou refusé de subir des agissements répétés de harcèlement moral ou
pour avoir témoigné de tels agissements ou les avoir relatés (Article L1152-2
du code du travail). Tout salarié ayant procédé à des agissements de
harcèlement moral est passible d'une sanction disciplinaire (Article L1152-5
du code du travail). Article 17 –. Harcèlement sexuel.
Aucun salarié ne doit subir des faits : 1° Soit de harcèlement sexuel, constitué par des propos
ou comportements à connotation sexuelle répétés qui soit portent atteinte à
sa dignité en raison de leur caractère dégradant ou humiliant, soit créent à
son encontre une situation intimidante, hostile ou offensante ; 2° Soit assimilés au harcèlement sexuel, consistant en
toute forme de pression grave, même non répétée, exercée dans le but réel ou
apparent d'obtenir un acte de nature sexuelle, que celui-ci soit recherché au
profit de l'auteur des faits ou au profit d'un tiers (Article L1153-1 du code
du travail). Aucun salarié, aucune personne en formation ou en
stage, aucun candidat à un recrutement, à un stage ou à une formation en
entreprise ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure
discriminatoire, directe ou indirecte, notamment en matière de rémunération,
de formation, de reclassement, d'affectation, de qualification, de
classification, de promotion professionnelle, de mutation ou de
renouvellement de contrat pour avoir subi ou refusé de subir des faits de
harcèlement sexuel tels que définis à l'article L. 1153-1, y compris, dans le
cas mentionné au 1° du même article, si les propos ou comportements n'ont pas
été répétés (Article L1153-2 du code du travail). Aucun salarié, aucune personne en formation ou en stage
ne peut être sanctionné, licencié ou faire l'objet d'une mesure discriminatoire
pour avoir témoigné de faits de harcèlement sexuel ou pour les avoir relatés
(Article L1153-3 du code du travail). Tout salarié ayant procédé à des faits de harcèlement
sexuel est passible d'une sanction disciplinaire (Article L1153-6 du code du
travail). Article 18 - Interdiction de fumer.
En application du décret n° 92-478 du 29 mai 1992, il
est interdit de fumer dans tous les lieux de l’entreprise clos et couverts
affectés à l’ensemble des salariés, tels que salles de réunion, de restauration,
de repos, d’accueil et de réception. L’interdiction ne s’applique pas aux locaux ou
emplacements qui ont été mis à la disposition des fumeurs. Article 19 - Nature et échelle des sanctions.
Tous agissements fautifs d’un salarié (dont en
particulier toute infraction au présent règlement et à ses annexes, à ses
adaptations ou modifications et aux notes de service de l’entreprise) peuvent
faire l’objet d’une sanction, pouvant éventuellement affecter, immédiatement
ou non, sa présence dans l’entreprise, sa fonction, sa carrière ou sa
rémunération. Tout comportement considéré comme fautif pourra, en
fonction de sa nature et de sa gravité, faire notamment l’objet de l’une des
sanctions énumérées ci-après par ordre d’importance : - L’avertissement : il constitue une mise en garde écrite
destinée à appeler l’attention du salarié sur un comportement qui prête à
critique. - Le blâme : constatation écrite d’un comportement
fautif dont le collaborateur s’est rendu coupable. - La mise à pied « disciplinaire » : suspension temporaire du contrat de
travail (sans rémunération). La durée maximale est de 3 jours. - La rétrogradation et la mutation : mesures à caractère exceptionnel. La
rétrogradation s’effectue dans la limite d’un changement de fonction. - Le licenciement « disciplinaire » : - licenciement avec préavis et, s’il y a lieu,
indemnité(s). - licenciement sans préavis ni indemnité de
licenciement en cas de faute grave. - licenciement pour faute lourde, sans préavis
ni indemnité de licenciement, ni indemnité compensatrice de congés payés. Article 20 - Procédure préalable.
Conformément à l’article L1332-1 (Anc. Art. L. 122-41)
du Code du travail, aucune sanction ne sera infligée au salarié sans que
celui-ci soit informé, dans le même temps et par écrit, des griefs retenus
contre lui. Lorsque la Direction envisagera de prendre une
sanction, elle convoquera le salarié en lui indiquant l’objet de la
convocation, sauf si la sanction envisagée est un avertissement ou une
sanction de même nature qui n’a pas d’incidence, immédiate ou non, sur la
présence dans l’entreprise, la fonction, la carrière ou la rémunération du
salarié. Au cours de l’entretien, le salarié pourra se faire assister par une
personne de son choix appartenant au personnel de l’entreprise. La Direction indiquera le motif de la sanction
envisagée et recueillera les explications du salarié. La sanction ne pourra
intervenir moins d’un jour franc ni plus d’un mois après le jour fixé pour
l’entretien. Elle sera motivée et notifiée à l’intéressé. Lorsque les agissements du salarié ont rendu
indispensable une mesure de mise à pied conservatoire à effet immédiat,
aucune sanction définitive, relative à ces agissements, ne sera prise sans
que la procédure prévue à l’alinéa précédent ait été observé. Article 21 - Convocation écrite à un entretien
préalable.
La Direction convoquera le collaborateur à un entretien
dont elle indiquera l’objet, la date, l’heure et le lieu. La convocation doit également rappeler que le
collaborateur peut se faire assister par une personne de son choix
appartenant au personnel de l’entreprise. La convocation sera faite par écrit et : · Remise en main propre contre décharge, dans
le délai de deux mois à compter du jour où la Direction a eu connaissance du
fait fautif, à moins que ce fait ait donné lieu dans le même délai à
l’exercice de poursuites pénales. · adressée au salarié par lettre recommandée envoyée
dans le même délai. Article 22 - L’entretien.
Au cours de l’entretien, la Direction indiquera le
motif de la sanction envisagée et recueillera les explications du
collaborateur. L’entretien préalable à toute décision de sanction
constitue une formalité substantielle. Il doit être respecté même si la
convention collective plus protectrice ne l’a pas prévu. Article 23 - Notification de la sanction.
La notification intervient dans le délai d’un jour
franc minimum et d’un mois maximum après le jour fixé pour l’entretien. La notification se fera : -
soit sous la forme d’une lettre remise en main propre du
salarié contre décharge. -
soit par l’envoi, dans le même délai, d’une lettre
recommandée. Lorsque le dernier jour de ce délai est un samedi, un
dimanche ou un jour férié ou chômé, ce délai est prorogé jusqu’au premier
jour ouvrable suivant. Les mêmes dispositions s’appliquent au délai de deux
mois. Article 24 - Prescription des sanctions.
Aucune sanction antérieure de plus de trois ans à
l’engagement des poursuites disciplinaires ne peut être invoquée à l’appui
d’une nouvelle sanction Article L. 1332-5 du Code du travail. Ce délai de
trois ans court à compter de la date de la convocation du collaborateur à
l’entretien. Les notes de service ou tout autre document qui portent
prescriptions générales et permanentes du règlement intérieur, considérés
comme des adjonctions à ce règlement, sont soumis aux mêmes dispositions. Toutefois, lorsque l’urgence le justifie, les
prescriptions relatives à l’hygiène et à la sécurité peuvent recevoir
application immédiate. Dans ce cas, ces prescriptions doivent immédiatement
et simultanément être communiquées au secrétaire du Comité d’Hygiène, de
Sécurité et des Conditions de Travail, au secrétaire du Comité d’Entreprise
et à l’Inspection du Travail article L.1321-5. Le présent règlement a été, conformément aux
dispositions de l’article L. 1321-4 du Code du travail, soumis au Comité
d’Entreprise ainsi qu’au C.H.S.C.T. Il a été transmis à l’Inspecteur du
Travail et déposé au secrétariat du Conseil de Prud’hommes. Le présent règlement intérieur met à jour et remplace
celui du 4 janvier 2013. Il a été affiché dans tous les locaux de
l’entreprise, est disponible sur le SharePoint et entrera en vigueur à
compter du 2 mai 2018.
Fait à Courbevoie, le 29 mars 2018. ANNEXE
Code de conduite en matière de lutte contre
la corruption Préambule
Le groupe Canon (ci-après «
Canon ») adhère à des principes en matière de conduite et de pratiques
professionnelles pour l’ensemble de ses activités, et ce, dans toutes les
régions où Canon est amené à intervenir y compris en France. Dans le but d’étayer sa
philosophie d’entreprise telle que rappelée au sein de son code de conduite
mondial (ci-après, le « Code de conduite Canon ») ainsi que d’autres
politiques internes spécifiques pouvant exister localement, Canon met en
place des dispositifs adaptés. Ainsi, pour la zone Europe
Moyen Orient Afrique (« EMEA »), Canon a mis en place et applique des
politiques, systèmes et procédures visant à faire respecter les lois et
réglementations locales relatives notamment à la lutte contre la corruption
et la subornation là où Canon exerce ses activités. A ce titre, la politique Canon
EMEA en matière notamment de lutte contre la corruption et la subornation »
(ci-après la « Politique Canon EMEA anti-corruption »), disponible sur les
sites intranet de la Direction juridique et des Ressources Humaines, doit
être respectée par l’ensemble des collaborateurs et entités Canon EMEA dont
notre société (ci-après la « Société »). Soucieux de garantir le respect
des principes et règles de cette Politique Canon EMEA anticorruption, ainsi
que les dispositions légales françaises applicables en matière de lutte
contre la corruption, notamment la « Loi Sapin II » du 9 décembre 2016
(relative à la transparence, la lutte contre la corruption et la
modernisation de la vie économique), le présent code de conduite a pour objet
de : • Sans pour autant remplacer la
Politique Canon EMEA anti-corruption, rappeler de manière synthétique les
principes applicables en la matière, en vue de leur intégration dans le
règlement intérieur de la Société • Rappeler l’existence de
certains outils, dispositifs et politiques internes spécifiques existants
dont chaque collaborateur doit prendre connaissance et observer l’application. Ceci étant précisé, il est rappelé ce qui
suit : Les personnes travaillant au
sein ou pour le compte de la Société sont tenues de respecter les dispositions
légales et règlementaires en matière notamment de lutte contre la corruption,
le délit de favoritisme ainsi que l’ensemble des règles et procédures
internes applicables en la matière pour lesquelles la Société applique un
principe de tolérance zéro. Chaque collaborateur est donc
sensibilisé aux risques d’éventuelles sollicitations ou pressions potentiellement
susceptibles d’être constitutives d’indices de corruption ou de trafic d’influence
ainsi que de concussion, de prise illégale d’intérêt, de détournement de
fonds publics et de favoritisme. Ainsi notamment la Politique
Canon EMEA anti-corruption interdit formellement aux collaborateurs d’offrir,
de consentir, de promettre ou de verser, directement ou indirectement, un
avantage indu et plus largement toutes pratiques pouvant être qualifiées de
corruption dans l’objectif d’influencer ou
de tenter d’influencer une décision d’affaires. Elle interdit également aux
collaborateurs de solliciter ou d’accepter un avantage indu pour accomplir ou
s’abstenir d’accomplir un acte relevant de leur fonction. Définition de la corruption
Pour rappel, la corruption se
définit comme le fait de solliciter, d’offrir, de promettre de donner ou
d’accepter, directement ou indirectement, une commission illicite ou un autre
avantage indu dans le but d’influencer l’exercice normal d’une fonction ou le
comportement requis du bénéficiaire de la commission illicite ou de
l’avantage indu ou de la promesse d’un tel avantage indu. La corruption est dite publique
lorsque le bénéficiaire de l’avantage indu est un agent public et privée,
lorsque le bénéficiaire appartient à la sphère privée. Par ailleurs la corruption est
dite active lorsque l’agissement illicite consiste à offrir ou promettre l’avantage
indu, ou passive lorsque l’agissement illicite est la sollicitation de
l’avantage indu. L’avantage indu ne se limite
pas à une somme d’argent. Il peut être matériel ou moral. Il s’étend aux
avantages honorifiques, aux cadeaux octroyés, aux facilités accordées, à des remises
de dettes, des réductions, promesse d’embauches, etc. La corruption s’étend aux cas
où la personne qui demande ou reçoit l’avantage indu est directement en
charge de la décision, mais aussi lorsqu’elle n’a qu’une influence sur elle. On parle alors de trafic
d’influence. Si l’intention est déterminante
le simple fait d’accepter des sollicitations ou même de céder à des menaces
constitue également un acte de corruption. Situations nécessitant une vigilance particulière
La Politique Canon EMEA
anti-corruption donne une liste non exhaustive de comportements interdits ou
susceptibles de comporter un risque. Ainsi, doivent faire l’objet d’une
vigilance particulière, les situations suivantes : a) Les cadeaux & avantages Les cadeaux, invitations et
avantages en tout genre (qu’ils soient reçus ou offerts) peuvent avoir pour
conséquence de mettre en doute l’impartialité de leur bénéficiaire ou donner
le sentiment qu’ils ont pour objectif d’influencer son comportement ou sa
décision. Chaque collaborateur doit respecter les règles décrites dans la politique
interne de cadeaux et avantages disponible sur le site intranet de la
Direction juridique « Politique Canon EMEA régissant les cadeaux et les
avantages ». b) Les opérations de mécénat, donation,
parrainage, sponsoring et autres évènements Les opérations de mécénat,
parrainage, donation sponsoring et plus généralement la participation à des
évènements de ce type, qu’elles soient à l’initiative de la Société et de ses
collaborateurs ou sollicitées par un tiers ne doivent en aucun cas être la
contrepartie d’un avantage commercial ou la
condition d’exercice d’un pouvoir d’influence. Conformément aux dispositions
de la Politique Canon EMEA anti-corruption, la participation à toute
opération de ce type est soumise à l’accord préalable du service
communication. De plus amples informations à ce sujet sont disponibles sur le site intranet du
service communication (« Guidelines sur la mise en place de partenariat
locaux ») ou directement auprès de ce dernier. c) Le recours à des intermédiaires comme
par exemple distributeurs, centrale, apporteurs d’affaires, lobbyistes La Société peut être tenue
responsable des comportements et/ou des pratiques répréhensibles adoptés par
ses agents & intermédiaires qu’elle emploie directement ou indirectement. Le processus de sélection des
agents & intermédiaires requiert donc une vigilance spécifique visant
notamment à évaluer leur réputation, la justification économique de leur
présence dans la transaction, leur engagement en matière de lutte contre la
corruption. d) Participations et opérations
d’acquisition La Société peut être tenue
responsable des agissements de ses associés/dirigeants ou encore voir sa
responsabilité être engagée dans le cadre d’opérations d’acquisition au titre
de la responsabilité du repreneur. Des procédures de due diligences adaptées
doivent donc être mises en œuvre afin d’identifier les potentiels risques de
corruption auxquels la Société pourrait être soumise. e) Gestion des conflits d'intérêts Un conflit d’intérêt peut,
notamment, naître d’une situation dans laquelle une personne possède à titre
privé des intérêts qui pourraient influer sur la manière dont elle s’acquitte
des fonctions ou des responsabilités qui lui ont été confiées. Cette
situation peut affecter le comportement professionnel de celui qui s’y trouve
confronté, affecter son indépendance et l’exposer au risque de sollicitations
inappropriées. L'identification, la prévention et la gestion des situations
de conflits d'intérêt contribuent à prévenir le risque de corruption. Conformément aux dispositions
du Code de conduite Canon, les collaborateurs de la Société ne doivent pas
avoir d’intérêt personnel dans les transactions entre la Société et un tiers,
notamment avec des personnes impliquées dans une relation commerciale, des investissements
ou la négociation de contrats avec leur entreprise. f) Les Paiements de facilitation (pots de
vin) Il s’agit d’avantages consentis
à un agent public dans le but d’accélérer, d’assurer ou de faciliter
l'exécution d’une tâche habituelle et non discrétionnaire comme délivrer un
visa ou accélérer un processus de dédouanement. Ces paiements sont
formellement interdits par la Politique anti-corruption Canon
EMEA. g) Tenue des comptes La Société a l’obligation de
tenir des registres financiers et met en place un système de contrôle interne
permettant de justifier pour quelles raisons commerciales les paiements ont été
effectués à des tiers. Chaque collaborateur doit
participer à cette démarche en respectant les consignes du service financier
concernant les politiques et les procédures applicables pour l’archivage des notes
de frais ou des factures justifiant des avantages, des cadeaux ou des
dépenses au profit de tiers et pour la
consignation des motifs de telles dépenses. Ces dépenses ne doivent pas être
engagées sans l’accord préalable du responsable approprié. Comment signaler une irrégularité ou un manquement ?
Chaque collaborateur peut
signaler ses soupçons, les d'irrégularités ou manquements au présent code de
conduite par le biais du dispositif d’alerte professionnelle de Canon (« Dispositif
d’alerte professionnelle Canon »). Les modalités de signalement sont
indiquées dans le Dispositif d’alerte professionnelle Canon disponible sur
les sites intranets de la Direction juridique et de la Direction RH. Tout collaborateur qui ferait
état, de bonne foi d’une violation potentielle du présent code de conduite
dont il aurait eu personnellement connaissance, à son responsable
hiérarchique, à son responsable RH habituel, à la Direction juridique ou via
le Dispositif d’alerte professionnelle Canon ne sera pas sanctionné pour sa
démarche. Tout collaborateur ayant besoin
d’aide concernant les sujets abordés dans ce Code de conduite peut s’adresser
à la Direction juridique ou à la Direction RH. Application du Code de conduite
Tout collaborateur contrevenant
au présent code de conduite fera l’objet d’une procédure disciplinaire et
encourt une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement. |